2022 - les livres lus
27 December 2022 04:12 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
« Après » – Stephen King – 3,5/5 : pas mal mais comparativement à d'autres de ses opus, ça reste moyen plus.
« Le K » – Dino Buzzatti – 3/5 : recueil de nouvelles du genre fantastique, style un peu daté mais pas désagréable.
« Nouveau départ » – Saga des Cazalet T4 – Elisabeth Jane Howard – 4/5 : j'ai aimé, j'aime, j'adore cette saga familiale qui se déroule en Angleterre autour de la seconde guerre mondiale. Mon coup de cœur absolu de ces 2/3 dernières années.
« Le duel des Gémeaux » – Robert Lundlum – 1,5/5 : oui, bon, c'est le titre qui m'a interpellée. Trouvé au fond d'un placard. C'était très nul. Très lent. Très ennuyeux. Quand on pense que c'est le même auteur qui a écrit "La mémoire dans la peau"...
« Les exilées de Troie » – Pat Baker – 2,5/5 : mouiiiii... mais non.
« La civilisation du poisson rouge » – Bruno Patino – 4/5 : essai sociologique qui tourne autour d'internet, des réseaux sociaux et de leurs ravages sur nos cerveaux. Intéressant.
« La ville de vapeur » – Carlos Ruiz Zafon – 4/5 : un auteur "valeur sûre" dont je sais que la plume ne me décevra jamais. Un conte plutôt young adult (c'est une trilogie mais chaque tome peut se lire indépendamment). Beaucoup aimé.
« Les sept soeurs - T1 » – Lucinda Riley – 1/5 : j'étais curieuse... Fuyez !
« Les vertus de l'échec » – Charles Pépin – 4,5/5 : petit recueil d'analyse philosophique de la notion d'échec. Instructif, déculpabilisant et très accessible. J'aurais eu un prof de philo comme ça, j'aurais moins joué à la belote au fond de la classe.
« La longue Terre » – Pratchett/Baxter – 1,5/5 : un pitch génial sacrifié sur l'autel de l'ennui et de la pire des caractérisations de personnages. Il paraît qu'il y a plusieurs tomes. Je m'arrête au premier, ça va aller, merci.
« Le Prieuré de l'Oranger - T2 » – Samantha Shannon – 3,5/5 : lu un peu trop longtemps après le premier donc difficile de raccrocher mais j'ai globalement bien aimé l'ensemble, il y a de bonnes idées, de beaux personnages, dommage que la fin soit expédiée.
« La papèterie Tsubaki » – Ito Ogawa – 4,5/5 : le coup de cœur de l'année, j'ai beaucoup aimé, et j'ai même versé quelques larmes. Le 0.5 point, c'est à cause de l'obsession pour la bouffe de l'auteure.
« De sel et de fumée » – Agathe Saint-Maur – 2,5/5 : la moyenne tout juste parce que je ne me rappelle de quasi rien de ce livre. Style appréciable même si parfois un poil too much. Dispensable.
« La bibliothèque des rêves secrets » – Michiko Aoyama – 4,5/5 : jolie découverte, qui résonnera avec ces périodes de la vie où on ne sait plus trop où on en est, et où on se rend compte que possiblement, on est en train de passer à côté de soi.
« L'homme aux murmures » – Alex North – 3/5 : mon polar annuel. Bien écrit, assez prenant mais décevant sur la fin.
« L'homme de l'inconnu » – Philip K Dick – 1/5 : comme le Duel des Gémeaux, trouvé dans les placards familiaux. Dick a fait des choses très très bien et des choses très très nulles. Celui-ci entre dans la seconde catégorie.
« Ravage » – Barjavel – 3,5/5 : relecture trente et quelques années après la première (j'étais donc au collège). Je ne me rappelais de rien, et certainement pas que cette histoire était aussi horrible et violente. Daté, forcément, mais visionnaire. Un peu trop pour les âmes sensibles.
« Si ça saigne » – Stephen King – 3,5/5 : recueil de 4 nouvelles, deux qui m'ont plu, deux moins, dont l'éponyme qui s'inscrit dans l'univers de Mr Mercedes et The Outsider, que je n'apprécie pas particulièrement.
« L'empire ultime » – Les Fils de Brume T1 – Brandon Sanderson – 3/5 : Med fan. Style simpliste (si, quand même), j'ai quand même eu du mal à entrer dedans mais une fois que j'y étais, les 1000 et quelques pages sont passées toutes seules. Toutefois, malgré de bonnes idées, ça reste très convenu et les personnages ne sont pas spécialement attachants. Il y a une suite mais je crois que je vais m'en dispenser.
« Le goûter du Lion » – Ito Ogawa – 4/5 : même auteure que la Papèterie, une histoire cette fois axée sur la fin de vie. Un sujet délicat traité avec délicatesse. La simplicité à la japonaise dans le style, j'ai aimé mais ai été moins remuée que pour la Papèterie. Et beaucoup de bouffe, encore.
« L’œuvre au Noir » – Marguerite Yourcenar – 4/5 : si, si, je vais très bien je vous assure. Pourquoi ? Parce que c'est un classique et que j'en avais entendu du bien. Dans les faits, niveau écriture, c'est de la haute voltige (et de temps en temps, vraiment, ça fait du bien à l'intellect), niveau histoire, c'est intéressant mais faut s'accrocher parce que l'histoire des Flandres au 16ème siècle, c'est pas le truc le plus passionnant du monde. Ceci étant, je constate que la mère Yourcenar, eh bien, elle aimait les héros gays : Hadrien, Alexis et maintenant Zénon.
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Date: 31 December 2022 09:31 am (UTC)Cela me fait penser que je n'ai toujours pas de vélo, alors que maintenant j'ai un endroit où le ranger... Pourtant cela fait genre 15 ans que je m'intéresse à la collapsologie. Bon vu mon problème d'hernie discale je vais peut-être commencer par la trottinette.
Sinon l'Oeuvre au Noir était l'un de mes romans préférés quand j'étais jeune.
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Date: 31 December 2022 02:03 pm (UTC)Je disais donc que je m'étonne tout de même d'avoir oublié jusqu'à ce ressenti de violence et de brutalité à la lecture de Ravage, même si ça date. Ce livre résonne de façon très actuelle avec notre monde d'aujourd'hui - limite je me dis que ça pourrait donner de mauvaises idées à certains *regarde du côté de Musk et ses délires transhumanistes* - et je me demande ce que Barjavel penserait de notre époque. En tout cas, il est tombé plutôt juste sachant qu'il a publié ce bouquin en 1941. Tes STMG, ils en avaient pensé quoi ?
Pour le vélo, l'avantage c'est que c'est un sport "porté" donc plutôt doux avec le corps. Ton médecin te dira si c'est compatible ou pas avec ton hernie ? Quant à la trottinette, je suis assez sceptique : petites roues, conducteur raide et statique, le combo idéal pour démultiplier les risques de chutes et se faire mal. Je n'ai pas essayé pour ma part et je n'ai pas très envie en fait XD
Pour l'oeuvre au noir, je pense qu'il me manque pas mal de bases littéraires pour bien cerner tous les enjeux du livre. Je vois bien la quête initiatique mais quelque chose me dit que l'approche philosophique de l'alchimie est une base nécessaire pour bien comprendre le propos de Yourcenar. Quoi qu'il en soit, j'aime beaucoup Zénon, que je trouve attachant et très humain dans une monde où la violence est omniprésente. L'humanité a certes évolué mais sur certains points, j'ai un peu l'impression qu'on en est toujours au même stade. En tout cas, c'est une belle découverte de mon côté !
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Date: 7 January 2023 10:31 am (UTC)