Le printemps de ma carte bleue [1]
4 April 2008 06:43 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Le soleil, c'est dangereux. Parce qu'il réveille ma fièvre acheteuse laquelle a hiberné pendant de nombreux mois. Seulement, dès qu'un rayon se pointe, ma CB frétille au fond de mon portefeuille, alors il faut que je la sorte. Je fais ça pour sa santé hein, pas contrariante la fille.
Alors, côté dernier achat en mangas (décision prise suite au visionnage d'un AMV de l'anime), voici ce que j'ai trouvé. Attention, spoils possibles sur le second lien...
Yami no Matsuei: limite yaoi (et pour le tome 3, je pense qu'on peut enlever le "limite" d'ailleurs), plutôt sympathique bien que très TRES classique, et marqué par une inspiration Clampesque assez évidente. Edité chez Tonkam Shojo sous le titre affriolant "Les descendants des ténèbres". Sérieux, éditeurs de tout poil, parfois, vous feriez mieux de conserver les titres originaux. Histoire d'être un tantinet plus crédibles.
Concernant l'histoire, nous avons trois protagonistes mâles (sans blague): Asato Tsuzuki (le brun aux épaules larges: le gentil seme) et Hisoka Kurosaki (le frêle blondinet: le gentil uke torturé) qui forment le tandem principal et Kazutaka Muraki (le gris - sic - aux épaules larges: le méchant seme ultime). Quand je vous dis "classique"...
Les deux protagonistes principaux sont des shinigamis dont le rôle est d'aller à la pêche aux âmes qui se sont attardées sur Terre pour diverses raisons. Dans le cas présent, les deux héros sont des humains décédés qui sont demeurés très attachés à certaines choses de leur ancienne vie (lesquelles constituent un mystère tout au long de l'intrigue) et dont la force du lien conservé est telle qu'ils gagnent le droit de devenir shinigamis et de pouvoir revenir sur terre.
[Oui, je sais ce que vous allez dire: le nom Kurosaki et la fonction de shinigami, ça fait beaucoup. Yoko Matsushita doit être fan de Bleach, c'est pas possible autrement.]
Bref! On suit le tandem sus-cité au cours de leurs missions et enquêtes, tandem qui apprend à se connaître et à s'apprécier même si ça part plutôt mal au début. Le rythme de l'histoire est plutôt soutenu dans l'ensemble, notamment à partir du tome 3, comme pour la plupart des mangas d'ailleurs. Beaucoup d'humour (trop à mon goût cela dit) mais aussi des dessins très agréables à l'oeil et des personnages malgré tout très attachants. Le scénario est plutôt bien foutu dans l'ensemble, on devine que chacun des protagonistes cachent des secrets bien glauques comme il convient, le tout sur fond de relations plus qu'ambigües et imbriquées dans un triangle sadique du meilleur goût.
Très clairement, ça ne révolutionne pas le genre, loin de là. Mais l'esthétique couplé à un rythme trépidant permettent de passer un agréable moment, le cerveau bien évidemment déconnecté. Pour l'instant, j'en suis rendue à 3 tomes, j'en ai donc 7 de retard, mais je pense que je vais poursuivre, je veux savoir ce qui se cache dans le passé des personnages.
Oui, je suis faible.
Alors, côté dernier achat en mangas (décision prise suite au visionnage d'un AMV de l'anime), voici ce que j'ai trouvé. Attention, spoils possibles sur le second lien...
Yami no Matsuei: limite yaoi (et pour le tome 3, je pense qu'on peut enlever le "limite" d'ailleurs), plutôt sympathique bien que très TRES classique, et marqué par une inspiration Clampesque assez évidente. Edité chez Tonkam Shojo sous le titre affriolant "Les descendants des ténèbres". Sérieux, éditeurs de tout poil, parfois, vous feriez mieux de conserver les titres originaux. Histoire d'être un tantinet plus crédibles.
Concernant l'histoire, nous avons trois protagonistes mâles (sans blague): Asato Tsuzuki (le brun aux épaules larges: le gentil seme) et Hisoka Kurosaki (le frêle blondinet: le gentil uke torturé) qui forment le tandem principal et Kazutaka Muraki (le gris - sic - aux épaules larges: le méchant seme ultime). Quand je vous dis "classique"...
Les deux protagonistes principaux sont des shinigamis dont le rôle est d'aller à la pêche aux âmes qui se sont attardées sur Terre pour diverses raisons. Dans le cas présent, les deux héros sont des humains décédés qui sont demeurés très attachés à certaines choses de leur ancienne vie (lesquelles constituent un mystère tout au long de l'intrigue) et dont la force du lien conservé est telle qu'ils gagnent le droit de devenir shinigamis et de pouvoir revenir sur terre.
[Oui, je sais ce que vous allez dire: le nom Kurosaki et la fonction de shinigami, ça fait beaucoup. Yoko Matsushita doit être fan de Bleach, c'est pas possible autrement.]
Bref! On suit le tandem sus-cité au cours de leurs missions et enquêtes, tandem qui apprend à se connaître et à s'apprécier même si ça part plutôt mal au début. Le rythme de l'histoire est plutôt soutenu dans l'ensemble, notamment à partir du tome 3, comme pour la plupart des mangas d'ailleurs. Beaucoup d'humour (trop à mon goût cela dit) mais aussi des dessins très agréables à l'oeil et des personnages malgré tout très attachants. Le scénario est plutôt bien foutu dans l'ensemble, on devine que chacun des protagonistes cachent des secrets bien glauques comme il convient, le tout sur fond de relations plus qu'ambigües et imbriquées dans un triangle sadique du meilleur goût.
Très clairement, ça ne révolutionne pas le genre, loin de là. Mais l'esthétique couplé à un rythme trépidant permettent de passer un agréable moment, le cerveau bien évidemment déconnecté. Pour l'instant, j'en suis rendue à 3 tomes, j'en ai donc 7 de retard, mais je pense que je vais poursuivre, je veux savoir ce qui se cache dans le passé des personnages.
Oui, je suis faible.