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Ma foi, le 11 septembre, date anonyme s'il en est, est devenue une sorte de repère. Je ne peux pas prononcer "on est le 11 septembre", sans fatalement penser à ce qui s'est passé ce jour-là.
Dans tous les cas, je me rappelle de ce jour là comme si c'était hier: j'étais au bureau (mon premier boulot) et l'épouse (celle de l'époque) de mon collègue de bureau l'appelle pour lui dire qu'elle était devant la télé et qu'il était en train de se passer un truc de malade à New York. Il devait être 15h/15h30.
On bascule sur le net, sur yahoo actualités et là, on voit les images, les dépêches qui tombent de minute en minute. On hallucine et bizarrement, dans les bureaux d'à côté les autres collègues sont également mis au courant. Tout le monde arrête de bosser et commente à qui mieux mieux. Impossible de bosser quand il se passe un truc pareil.
Ce jour là, je suis partie du bureau à 16h30 pour rentrer, et me coller devant la télévision. J'ai donc vu les tours s'effondrer en direct.
Pour moi, ce jour représente une escalade monumentale dans le terrorisme. Les mecs, ils ont fait écrouler 2 tours gigantesques, avec 2000 morts à la clé. Ce n'était pas les attentats du métro en 95, ce n'était pas de ces attentats lointains dans les pays du moyen orient, ou d'Afrique qui ne sont qu'un new parmi d'autres, des chiffres parmi d'autres, avec quelques dizaines de morts. Là, c'est AUTRE chose. C'est aussi la prise de conscience de notre fragilité. C'est aussi se rendre compte qu'au final, nous ne sommes rien, et dans tous les cas, sûrement pas quelque chose qui vaut plus que tous ceux qui crèvent dans ces attentats qui ne nous concernaient pas vraiment jusqu'au 11 septembre. C'est enfin comprendre que si une minorité décide de détruire à grande échelle, elle le PEUT et que rien ne peut l'en empêcher.
Ma foi, le 11 septembre, date anonyme s'il en est, est devenue une sorte de repère. Je ne peux pas prononcer "on est le 11 septembre", sans fatalement penser à ce qui s'est passé ce jour-là.
Dans tous les cas, je me rappelle de ce jour là comme si c'était hier: j'étais au bureau (mon premier boulot) et l'épouse (celle de l'époque) de mon collègue de bureau l'appelle pour lui dire qu'elle était devant la télé et qu'il était en train de se passer un truc de malade à New York. Il devait être 15h/15h30.
On bascule sur le net, sur yahoo actualités et là, on voit les images, les dépêches qui tombent de minute en minute. On hallucine et bizarrement, dans les bureaux d'à côté les autres collègues sont également mis au courant. Tout le monde arrête de bosser et commente à qui mieux mieux. Impossible de bosser quand il se passe un truc pareil.
Ce jour là, je suis partie du bureau à 16h30 pour rentrer, et me coller devant la télévision. J'ai donc vu les tours s'effondrer en direct.
Pour moi, ce jour représente une escalade monumentale dans le terrorisme. Les mecs, ils ont fait écrouler 2 tours gigantesques, avec 2000 morts à la clé. Ce n'était pas les attentats du métro en 95, ce n'était pas de ces attentats lointains dans les pays du moyen orient, ou d'Afrique qui ne sont qu'un new parmi d'autres, des chiffres parmi d'autres, avec quelques dizaines de morts. Là, c'est AUTRE chose. C'est aussi la prise de conscience de notre fragilité. C'est aussi se rendre compte qu'au final, nous ne sommes rien, et dans tous les cas, sûrement pas quelque chose qui vaut plus que tous ceux qui crèvent dans ces attentats qui ne nous concernaient pas vraiment jusqu'au 11 septembre. C'est enfin comprendre que si une minorité décide de détruire à grande échelle, elle le PEUT et que rien ne peut l'en empêcher.
