Nano jour 5
5 November 2022 05:54 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Ca progresse comme prévu. A ce rythme, je devrais atteindre les 50K le 9, peut-être que ce sera le 10, on verra bien !
Sinon, petit extrait en mode brut de décoffrage, donc avec plein de mots inutiles XD (UDC!verse as usual)
« Tu aurais pu me tuer. Tu aurais du : tu avais l'ouverture et le temps. N'importe quel chevalier, de n'importe quel rang n'aurait pas laissé passer une telle occasion. Nous sommes formés à ne pas les laisser passer. Et pourtant, toi, qui avais décidé d'asseoir ton pouvoir sur le Sanctuaire sans qu'aucune discussion soit possible, tu t'es privé de la meilleure opportunité qui soit pour démontrer ta puissance la plus absolue. »
Le poing d'Aioros s'était serré sur la table tandis qu'il parlait, d'une voix à la fois basse et vibrante qui les enveloppait tous les deux dans une sphère d'intimité que nul ne se serait avisé de rompre. Derrière son bar, Niklos s'était translaté à l'autre bout de la vaste pièce pour s'engager dans une conversation animée sur les derniers résultats sportifs si bien que plus personne ne prêtait attention aux deux Grecs qui s'affrontaient du regard.
« Tu aurais pu frapper n'importe où. N'importe où, Saga. Mes bras, mes jambes, mon ventre, mon torse. Mais tu as choisi mon visage.
— Je n'ai pas...
— Si. S'il te plaît, accorde-nous la vérité : tu ne crois pas que nous l'avons méritée ? »
Le ton d'Aioros n'était plus qu'un chuchotement et les paupières du Pope s'abaissèrent brièvement. Lorsque ses iris couleur d'émeraude réapparurent, ils avaient récupéré un diamètre normal. Pendant quelques secondes de silence, le Sagittaire scruta ces yeux qu'il connaissait par cœur, redoutant d'y voir apparaître le liseré rouge qui sonnerait irrémédiablement la fin de cette conversation mais, il n'en fut rien.
« Je... »
Un instant, Saga joua avec son paquet de Marlboro du bout des doigts, le positionnant debout et couché en alternance à coup de pichenettes bien dosées. Il l'abandonna cependant et Aioros le vit ravaler sa salive, comme il croisait ses mains sur la table.
« Ton visage, c'était mon châtiment. »