- Il a été le premier à flairer le filon? Ou disons plutôt qu'il n'en était pas conscient, avant que ça lui tombe dessus (depuis, il applique systématiquement la même recette). Le filon en question étant nourri par les éléments suivants:
* histoire ancrée dans la vie réelle (le quotidien, tout ça, ça rapproche le lecteur du propos, car il se reconnaît dans l'histoire).
* Un style bateau, passe partout. Pas élégant, non, mais des mots simples et correctement agencés pour être compris par une grande majorité, sans nécessiter une réflexion allant au delà de la première impression.
* de la romance qui se finit bien.
* la concision. Lire un Lévy, ça prend deux heures à tout casser, donc une utilisation acceptable du temps de cerveau disponible.
* un soupçon de fantastique dans certains opus, histoire que le quotidien ne le soit pas trop, justement.
- Médiatisation, effectivement, ajoutée à un rythme de parution régulier et un format calibré (pas trop court, pas trop long). Lévy ne serait pas grand-chose sans la machine marketing qui le porte à bout de bras.
- Livres de Lévy différents en ce sens où ils intègrent, condensent, synthétisent, en une seule fois tout ce qui est dispersé dans tel ou tel roman. Cf. liste de sous-arguments ci-avant. Lévy c'est le bouquet internet/téléphone illimité/télévision/mobile/canal +/ canal sat' à lui tout seul. On a l'impression d'avoir une offre exceptionnelle et unique, mais au final, y a toujours autant rien à regarder à la télévision.
Et comme il a été le premier à rafler la mise, par exemple, certains accusent Musso de le copier (ce qui n'est pas faux, d'ailleurs).
Lévy, on peut lui reconnaître une chose essentielle: celle d'avoir parfaitement compris la façon de vivre/lire/réfléchir de ses lecteurs. Et il est peut être un des seuls à pouvoir s'en targuer.
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- Il a été le premier à flairer le filon? Ou disons plutôt qu'il n'en était pas conscient, avant que ça lui tombe dessus (depuis, il applique systématiquement la même recette). Le filon en question étant nourri par les éléments suivants:
* histoire ancrée dans la vie réelle (le quotidien, tout ça, ça rapproche le lecteur du propos, car il se reconnaît dans l'histoire).
* Un style bateau, passe partout. Pas élégant, non, mais des mots simples et correctement agencés pour être compris par une grande majorité, sans nécessiter une réflexion allant au delà de la première impression.
* de la romance qui se finit bien.
* la concision. Lire un Lévy, ça prend deux heures à tout casser, donc une utilisation acceptable du temps de cerveau disponible.
* un soupçon de fantastique dans certains opus, histoire que le quotidien ne le soit pas trop, justement.
- Médiatisation, effectivement, ajoutée à un rythme de parution régulier et un format calibré (pas trop court, pas trop long). Lévy ne serait pas grand-chose sans la machine marketing qui le porte à bout de bras.
- Livres de Lévy différents en ce sens où ils intègrent, condensent, synthétisent, en une seule fois tout ce qui est dispersé dans tel ou tel roman. Cf. liste de sous-arguments ci-avant. Lévy c'est le bouquet internet/téléphone illimité/télévision/mobile/canal +/ canal sat' à lui tout seul. On a l'impression d'avoir une offre exceptionnelle et unique, mais au final, y a toujours autant rien à regarder à la télévision.
Et comme il a été le premier à rafler la mise, par exemple, certains accusent Musso de le copier (ce qui n'est pas faux, d'ailleurs).
Lévy, on peut lui reconnaître une chose essentielle: celle d'avoir parfaitement compris la façon de vivre/lire/réfléchir de ses lecteurs. Et il est peut être un des seuls à pouvoir s'en targuer.